Fréquences 4G : les enchères ont commencé
Le 18 novembre 2015
Voilà 2 jours que les 4 principaux opérateurs (Orange, SFR-Numericable, Bouygues et Free) ont débuté les enchères pour l’acquisition des fréquences 700MHz jusque-là réservées à la TNT. Sous l’œil de l’ARCEP, les opérateurs se livrent une guerre ardue pour espérer récupérer un maximum de ces fréquences basses : un atout de taille pour le déploiement de leur réseau mobile 4G.
Ces fameuses fréquences dites « en or » ont la capacité d’émettre plus vite et plus loin tout en traversant mieux les murs, elles offriraient donc une couverture réellement optimisée en ville pour les utilisateurs mobiles.
Les enchères ont démarré à 416 millions d’euros par bloc de 5 MHz sur un total de 6 blocs… Les opérateurs candidats peuvent prétendre à 2 blocs maximum (3 pour Free Mobile) et enchérissent à coups de 5 millions par tour jusqu’à atteindre un prix d’équilibre… L’opération est entièrement régie par l’ARCEP qui monitore les enchères à la manière d’un commissaire-priseur. Les répartitions n’ont pas encore été statuées et le prix avait déjà atteint la somme de 451 millions par bloc lundi soir, devant donc reprendre hier matin pour un huitième tour à un prix de 456 millions d’euros par bloc de fréquences.
Grâce à cette redistribution, l’Etat va récupérer plus de 2,5 milliards d’euros… Les consommateurs quant à eux devraient bientôt bénéficier d’un réseau 4G plus étendu en ville, en zones rurales ainsi que le long de 29 000 km de voie ferrées via un très haut débit mobile dans les trains types TER, RER, transiliens, etc. Les opérateurs se sont engagés auprès du gouvernement à utiliser ces fréquences à l’amélioration de la couverture numérique nationale, notamment dans le but de réduire les zones blanches.